Valentia Midrovis Reine de Férelden
Messages : 145 Date d'inscription : 08/04/2015 Age : 34 Localisation : Au palais
| Sujet: Description des différents pays Mar 14 Avr - 15:49 | |
| Les différents pays Férelden Le royaume de Férelden est la nation civilisée la plus au sud de Thédas, quoique pour certains érudits, "civilisée" soit un bien grand mot. C'est peut-être le royaume le plus isolé géographiquement de tout le continent : à l'est, l'océan d'Amaranthine, au nord la Mer d'écume et au sud les terres sauvages de Korcari, vaste tourbière l'été, labyrinthe pernicieux de cours d'eau gelés l'hiver. Les Dorsales de givre gardent la frontière ouest et seule une étroite plaine entre monts et mer permet de se rendre en Orlaïs.
La majeure partie des terres au centre du royaume - les "fiefs bannerets" - est constituée de plat-pays, que sillonnent les restes d'une grand-voie tévintide reliant jadis Val Royeaux à Ostagar, à la lisière des terres sauvages de Korcari. La partie occidentale de Férelden est dominée par le lac Calenhad, gigantesque caldeira remplie par le trop-plein des glaciers avoisinants. Le lac Calenhad abrite la célèbre forteresse de Golefalois ainsi que la place forte de Kinloch, siège du Cercle des mages féreldien.
A l'est se trouve la vaste forêt de Bréciliane, que les superstitions locales disent hantée, et dont émerge le Pic du dragon, une montagne isolée qui garde Dénérim, la capitale.
--Extrait de "A la poursuite du savoir : pérégrinations d'un érudit chantriste" de frère Génitivi. Pour nos voisins, Férelden semble être une terre de chaos. Contrairement aux autres monarchies, en effet, le pouvoir n'émane pas du trône, mais du soutien des propriétaires terriens.
Chaque propriétaire choisit le bann ou le iarl auquel il jure allégeance. En règle générale, ce choix se fait en fonction de la proximité des terres avec le château du seigneur : tant qu'à payer les frais d'entretien d'une armée, autant faire en sorte qu'elle arrive à temps en cas de besoin. Pour l'essentiel, chaque génération de propriétaires choisit le même bann que son père, mais il peut arriver que ce ne soit pas le cas. L'allégeance n'est que tacite et certains banns, en particulier dans les fiefs centraux, n'hésitent pas à faire des avances aux propriétaires de leurs voisins, ce qui engendre invariablement des conflits séculaires.
Les banns ont donné naissance aux tierns, des chefs de guerre qui, dans l'antiquité, avaient acquis suffisamment d'influence pour pousser d'autres banns à leur jurer fidélité. Les tierns étaient nombreux avant l'avènement du roi Calenhad, mais ce dernier parvint à ne plus en conserver que deux : Gwaren au sud, Hautecime au nord. Ces tierns sont toujours les suzerains de banns et iarls dont ils peuvent exiger l'aide en temps de guerre ou de désastre ; en retour, les tierns sont toujours tenus de défendre leurs féaux.
Nommés par les tierns, les iarls supervisent en leur nom la défense d'une forteresse stratégique. Contrairement aux tierns, les iarls n'ont l'allégeance d'aucun bann : il s'agit simplement de banns qui jouissent d'un prestige plus important.
Le roi est, en théorie, le plus puissant des tierns. Dénérim était à l'origine le tiernir du roi, mais elle a depuis acquis un statut de simple comté, puisque le domaine du roi est à présent Férelden tout entier. Toutefois, même le pouvoir du roi est tributaire des banns.
Il suffit pour s'en convaincre d'assister à un Conclave, conseil qui rassemble tous les nobles de Férelden et qui s'est tenu chaque année sans discontinuer depuis près de trois mille ans, hormis quelques rares interruptions pour cause d'Enclin ou d'invasion. La vue d'un roi qui sollicite l'appui de ses féaux - et déploie des efforts en ce sens - ne laisse pas d'interloquer les ambassadeurs étrangers.
--Tiré de "Férelden : folklore et Histoire" de soeur Pétrine, érudite chantriste.
Orlaïs Val Royeaux compte bien des seigneurs et dames.
Et pour cause. Jadis, la hiérarchie des nobles en Orlaïs relevait de l'incompréhensible : barons, baronnes, baronnets, surbarons et une pléthore d'autres encore, chacun doté de ses propres origines et de ses nuances relatives. L'aristocratie orlésienne est ancienne et très portée sur la compétition. Toute la noblesse, qu'elle le veuille ou non, se livre à ce qu'elle appelle le "Noble jeu" : une bataille faite de réputation et de relations où chaque coup se joue à l'aide de rumeurs, où le scandale est l'arme par excellence. Un jeu qui ne pardonne aucune erreur, qui - chaque gentilhomme céans me l'a assuré - a fait couler plus de sang que toutes les guerres orlésiennes réunies.
La hiérarchie changea du tout au tout sous le règne de l'empereur Drakan, qui fonda l'Empire orlésien sous sa forme actuelle et créa la Chantrie. Aucun grand homme n'est plus vénéré en Orlaïs ; à Val Royeaux, sa statue rivalise en taille avec celle d'Andrasté. Drakan décréta que le Noble jeu minait Orlaïs et abolit tous les titres sauf le sien et ceux de seigneur et dame.
On m'a informé, non sans force gloussements complices, que cette action n'avait pas mis fin au Noble jeu comme l'escomptait Drakan : désormais, seigneurs et dames collectionnaient les titres officieux plutôt qu'officiels, tels que "le patron exalté de Tassus Klay" ou encore "oncle du champion de Tremmes". Devant la complexité et le ronflant de ces titres à rallonge, on ne peut que plaindre le pauvre portier qui devait tous les égrener à l'arrivée de chaque convive.
L'aristocratie diffère également sur d'autres points de celle de Férelden. Le droit à la souveraineté des Orlésiens provient ainsi directement du Créateur. Le concept de souveraineté par mérite leur est étranger, de même que celui de rébellion. Qui n'est pas noble aspire à l'être, ou du moins à s'attirer les bonnes grâces d'un noble, et cherche en permanence à nouer des relations avec ses supérieurs dans le Noble jeu.
Je m'aperçois que je n'ai pas évoqué les masques. Ni les cosmétiques. Je n'ai jamais vu autant de peinturlurages hormis peut-être aux chenils de Hautecime. Mais c'est là une autre histoire.
--Tiré de "Par-delà les Dorsales" du bann Téoric des Collines occidentales, 9:20 du dragon.
Tévinter En bien ou en mal, l'empire a marqué Thédas pour toujours.
La Voie impériale fonctionne toujours dans quasiment tout Thédas. Les ruines des forteresses tévintides et des centres d'études magiques parsèment encore notre paysage, même si la gloire de l'empire est plus ancrée. sans Tévinter, il n'y aurait eu ni Enclin, ni Andrasté, ni Chantrie. Tout notre univers aurait été bouleversé.
La puissance et la grandeur de l'empire ont peut-être diminué, mais sa présence reste palpable, même dans les parties les plus reculées de Thédas. N'importe quel enfant a déjà entendu une histoire sur le Tévinter d'aujourd'hui : une nation décadente, dirigée par l'archonte et sa cour d'inquisiteurs qui ne sont que de grands seigneurs et mages indubitablement corrompus. Leur Chantrie n'est qu'une farce, leur Divin Noir n'est qu'un homme issu du Cercle des mages de Minrathie. La sacro-sainte loi du Créateur, qui stipule que la magie doit servir l'homme et non l'asservir, est bafouée. Les mages de l'empire prétendent que leur devoir le plus sacré est de servir les hommes, mais ils préfèrent servir les intérêts politiques.
Et le pire est que tout ceci est fondé sur l'esclavage, ce qui doit valoir quelques larmes à la divine Andrasté. Pendant que la plupart des nations interdisaient le commerce d'esclaves à l'intérieur de leurs frontières, elles exportaient par bateau des esclaves à vendre à l'empire, contournant les interdictions contre de telles atrocités. cela nourissait la fain insatiable de l'empire pour des gens capables de combattre les Qunari, de travailler dans les mines et les clairières, de construire des palais aux inquisiteurs, de balayer les rues, de s'occuper des tas de fumier, et de répondre aux caprices de leur maître mage.
--Extrait de Cité Noire, Divin Noir : étude sur l'Empire tévintide, par soeur Pétrine, érudite de la Chantrie. Par Vollen PAR VOLLEN : LE SEPTENTRION OCCUPÉEn l'an 30 de l'Ere de l'acier, l'on aperçut les premiers voiles qunari au large de la côte de Par Vollen, dans le grand septentrion. C'était le début d'une nouvelle ère guerrière.
L'Histoire nomme cette période Première guerre qunari, mais c'était plutôt un bain de sang déséquilibré, une avancée ennemie impitoyable jusqu'en plein coeur du continent. Les guerriers qunari, ceints d'une armure d'acier rutilante, fendaient les armées sans mal. Leurs canons, sans commune mesure, éventraient les murs des cités en l'espace de quelques secondes.
Les récits de l'occupation qunari sont très contradictoires. On dit qu'ils démantelaient les familles et envoyaient les captifs dans des "camps d'apprentissage" où ils étaient endoctrinés et convertis à leur religion. Ceux qui refusaient de coopérer disparaissaient dans les mines ou les camps de construction.
Mais pour chaque récit de souffrance, il en est un d'édification tirée du "Qun", code philosophique ou peut-être écrit qui régit tous les aspects de la vie qunari, sinon les deux. Un Séhéran affirma ainsi éprouver de la pitié pour qui refusait d'adopter le Qun, comme si ses conquérants l'avaient conduit à quelque illumination personnelle. "De toute ma vie, j'ai suivi le Créateur où son chemin me portait" écrivait-il, "mais c'est dans le Qun que j'ai trouvé le moyen de suivre ma propre voie."
On dit que la meilleure arme pour exterminer un peuple n'est pas une épée, mais un livre. Par chance, un monde qui avait repoussé quatre Enclins ne courberait pas facilement l'échine devant un assaillant étranger. Ainsi commencèrent les Marches exaltées.
Les forces chantristes avaient pour plus grand avantage le Cercle des mages. En dépit de toute leur technologie, les Qunari semblaient vouer une haine farouche envers la magie. Face aux canons, la Chantrie riposta à coups d'éclairs et de boules de feu.
Les armées qunari ne disposaient pas des effectifs de l'humanité. La bataille de Marnus Pell fit tant de morts de part et d'autre que l'on dit le Voile irrémédiablement déchiré, les ruines toujours infestées de cadavres ambulants. dau. Mais chaque année, la Chantrie enfonçait peu à peu les lignes qunari ; hélas, les habitants du cru convertis au Qun se montrèrent réticents à retourner aux préceptes d'Andrasté.
Ce fut au sortir de l’Ère des tempêtes que l'on parvint à repousser véritablement les Qunari. Le Riveïn était la seule contrée humaine à conserver la religion qunari après sa libération, et ses souverains tentèrent de négocier un accord de paix. La plupart des terres humaines signèrent l'Edit de Llomerryn à l'exception de l'Empire tévintide. Il en résulta une paix fragile qui s'est maintenue jusqu'à ce jour.
--Tiré des Marches exaltées : examen des méthodes militaires chantristes de soeur Pétrine, érudite chantriste. |
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